Grâce à une étude de l’architecte paysagiste Françoise Phiquepal et à un important fonds d’archives, les jardins d’Arnaga révèlent aujourd’hui leur histoire. Ils sont l’œuvre d’un poète, Edmond Rostand, aux idées très précises, appuyé par des architectes innovants dans l’art des jardins, Albert Tournaire, Pierre Ferret et probablement Achille Duchêne, le pionnier avec son père de la renaissance du jardin à la française.
De sa main, il avait dessiné chaque parterre
Albert Tournaire maître des règles classiques
Albert Tournaire, Grand Prix de Rome, maîtrise les règles classiques. Il organise la vision du grand jardin régulier depuis la terrasse surélevée de la maison. De là, part l’axe de symétrie. La géométrie se décline dans l’ocre de ses allées et le vert de ses gazons. La main de l’homme est partout. Le végétal est maîtrisé, les arbustes forment des boules et des cônes parfaits qui soulignent les axes, les angles. A la périphérie, les haies sont taillées en murs adoucis d’ondulations comme pour créer un cadre à ce tableau végétal.
Les différents jardins d'Arnaga
Le parterre fleuri (en jaune)
Le parterre d'eau (en bleu)
Le parterre de la colonnade (en vert)