Un parcours dans toute la maison

Dans le vestibule, les dessins préparatoires de l'escalier monumental  d’Edmond Rostand côtoient le plan sur calque réalisé par Albert Tournaire, ainsi qu’une vue de l’escalier que l’architecte crée à la même époque pour la Caisse d’Épargne de Marseille. Dans le Grand Hall, la correspondance d’Edmond Rostand, des croquis de sa main, des photographies d’époque, démontrent la volonté de Rostand d’imposer sa vision à l’architecte.

Le travail de l’architecte est développé au premier étage de la maison. Le bureau Labat présente sa carrière, débutée dans les honneurs de Grand prix de Rome et culminant avec ses expositions internationales de Bordeaux et de Paris. Dans le Boudoir de Rosemonde Gérard, de nombreux plans des niveaux et des façades aident à comprendre la complexité du vaste édifice. Dans le Salon bleu ce sont les entreprises à l’œuvre qui sont mises à l‘honneur. On y découvre également la rigueur de la gestion du chantier par l’architecte et ses équipes. Chaque facture est analysée, épluchée, traquant les sommes déjà comprises dans les forfaits, vérifiant les quantités de matériaux. C’est ainsi près de 10% de la somme finale qu’Albert Tournaire fait économiser à Edmond Rostand.

Dans les chambres des invités, les documents font découvrir l’ampleur du programme qui ne s’arrête pas la seule maison. L’architecte conçoit également une conciergerie, de vastes écuries, un moulin, des serres. Sans parler bien évidemment des différents jardins ornés de pergolas, d’une orangerie…